Avec un parcours ancré dans les énergies renouvelables, Damien Le Piouffle joue un rôle clé chez Volta, où il pilote le développement et l’optimisation des parcs éoliens. Fort de son expertise dans le repowering, il partage ici sa vision du secteur, les défis de son métier et les ambitions de Volta pour les années à venir. Entre engagement professionnel et passion pour le sport et le monde associatif, il dévoile le parcours d’un acteur engagé dans la transition énergétique.
🎤 Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a amené à travailler dans les énergies renouvelables ?
Mon parcours est assez représentatif de ceux qui évoluent dans les énergies renouvelables. Après des études universitaires, j’ai intégré une grande entreprise française spécialisée dans le développement de projets éoliens. Pendant sept années, j’ai occupé le poste de chef de projet et travaillé sur des initiatives qui ont abouti à la création de parcs totalisant près de 80 mégawatts dans le Grand Ouest de la France.
En 2018, j’ai eu l’opportunité de m’investir dans une activité encore peu connue en France à l’époque : le repowering. Cette démarche consiste à renouveler et moderniser des parcs éoliens existants pour en améliorer la productivité et l’efficacité. Ce fut une étape marquante dans ma carrière qui m’a permis de développer une expertise unique dans un domaine en plein essor. C’est également à travers ce projet que j’ai rencontré des membres de l’équipe actuelle de Volta, avec qui j’ai partagé des ambitions communes. En 2020, j’ai décidé de rejoindre cette jeune entreprise pour participer à son développement et relever de nouveaux défis.
En dehors de mon activité professionnelle, je pratique régulièrement le trail, toujours à la recherche de nouveaux défis, qu’ils soient physiques ou personnels. Par ailleurs, je suis également très investi dans le monde associatif : je suis président d’un club de badminton rassemblant plus de 100 licenciés, où je m’efforce de promouvoir la pratique sportive et l’engagement bénévole au sein de la communauté locale.
🎤Quel est votre rôle actuel chez Volta et quelles sont vos responsabilités principales ?
Chez Volta, j’ai intégré l’équipe dès janvier 2020, presque au tout début de l’aventure. Aujourd’hui, je suis responsable de tout le pôle éolien. Concrètement, cela signifie que je supervise chaque étape du cycle de vie des projets éoliens, de la prospection initiale jusqu’à la construction et l’exploitation des parcs. Nous opérons de manière très transversale, ce qui est enrichissant. Cela passe par la conduite de projets en lien étroit avec les bureaux d’études spécialisés, au dialogue et à la concertation avec les collectivités locales, les citoyens et les services de l’Etat. Cette coopération est nécessaire dans le but de promouvoir les projets et dans le souci de convaincre l’ensemble de leurs intérêts.
Pour les phases de construction et d’exploitation, nous collaborons avec des partenaires spécialisés, mais nous restons responsables de la supervision globale. Sur la stratégie de développement, nous concentrons davantage nos efforts sur l’acquisition de parcs existants afin de les moderniser via le repowering. C’est un axe qui nécessite une expertise pointue et une vision à long terme. Ce travail implique non seulement des analyses techniques et financières rigoureuses, mais aussi une coordination étroite avec les acteurs locaux et les élus. C’est un rôle exigeant mais passionnant, sur des projets porteurs de sens.
🎤Quelle est votre vision pour Volta dans les prochaines années, notamment dans le secteur éolien ?
Je suis très optimiste quant à l’avenir de Volta, car nous avons su nous positionner comme un acteur crédible et agile dans un marché de plus en plus complexe. Dans les années à venir, notre priorité restera axée sur le développement du repowering. Cela répond à une double exigence : optimiser la productivité des parcs existants et minimiser les impacts environnementaux. Nous prévoyons ainsi de poursuivre nos acquisitions, avec pour objectif d’en réaliser au moins une par an. Ce rythme nous permet de rester flexibles tout en continuant à monter en compétences.
Nous explorons aussi d’autres voies, comme le développement pour le compte de tiers, selon les opportunités du marché. À court terme, notre stratégie reste focalisée sur le marché français, car le développement éolien nécessite une forte proximité avec les territoires et les élus. Notre ambition est claire : continuer à croître tout en préservant l’agilité et la dimension humaine qui font la force de Volta.